Ce matin, le rassemblement devant le TGI de Marseille a, une nouvelle fois, ça été un grand succès.
Cela montre bien l’importance de notre lutte dans la région.
Après les plaidoiries des avocats, pour ceux qui ont pu y assister (notamment les nombreux salariés de Fralib présents), ils ont pu vérifier une nouvelle fois les raisons fondamentales de notre action et de nos demandes.
Notre avocat a démontré une nouvelle fois avec brio, qu’Unilever n’a toujours pas respecté les obligations légales aux termes de la 2ème procédure de consultation du CE.
Qu’Unilever n’a toujours pas communiqué - comme l’avait indiqué le juge aux termes de son ordonnance rendue le 4 février dernier - l’ensemble des documents et informations permettant au Comité d’Entreprise de donner un avis sur le projet de la direction.
Il a démontré précisément, preuves à l’appui, notamment sur le reclassement et sur les moyens dont dispose le groupe Unilever, que le Plan de Sauvegarde de l’emploi n’était pas régulier et qu’il n’était pas conforme aux dispositions du code du travail.
Fralib, s’est contenté comme d’habitude d’affirmer qu’elle avait communiqué aux élus tous les documents et informations pour la compréhension du projet.
Elle a prétendue que le PSE présentée était le meilleur qu’UNILEVER ait présenté !!! Ce qui a déclenché une réaction d’indignation des salariés de Fralib présents à l’audience.
Nous vous rappelons que plus de 75% des salariés de Fralib ont signé la pétition rejetant le PSE dans sa version actuelle.
Fralib a aussi affirmé devant le juge qu’Unilever n’a pas procédé à des embauches depuis le début de la procédure alors que nous avons des preuves et des attestations de nos camarades des autres usines du groupe qui démontrent le contraire.
Fralib continue dans la déloyauté affichée depuis l’annonce de la fermeture de l’usine ; elle continue à se moquer des salariés, de leurs représentants et de la justice.
Je joins à ce message, nos conclusions écrites que notre avocat a plaidé devant le juge ce matin.
La décision sera rendue le 21 juillet.
Article de la Marseillaise du 7 juillet
Comme vous pouvez le constater, nous ne lâchons rien et nous continuons à lutter toujours avec la même détermination et la même volonté : contre la fermeture de l’usine, pour le maintien de l’emploi et la poursuite de l’activité.
ENCORE ET TOUJOURS :
CONTINUONS LE BOYCOTT DE LIPTON
NOUS NE LAISSERONS PAS PARTIR LE THE DE L’ELEPHANT DE PROVENCE
Hasta la victoria siempre !