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NOUS EXIGEONS LE REDEMARRAGE DE L’ACTIVITE

 

A l’issue de l’Arrêt rendu par la Cour d’Appel d’AIX EN PROVENCE, aux termes duquel le PSE a été annulé ainsi que tous les licenciements intervenus, la Direction de la Société FRALIB et le Groupe UNILEVER avaient annoncé qu’ils allaient examiner les conditions de redémarrage de la production sur le site.

Dans un courrier daté du 17 novembre ils indiqueront aux salariés licenciés qu’un « courrier leur sera adressé dans lequel il leur sera indiqué qu’ils avaient le choix entre soit une réintégration dans l’entreprise, soit le versement d’une indemnité prévue par le Code du Travail ».

Dans leur grande majorité, les salariés se positionneront clairement et par écrit en faveur d’une réintégration.

Malgré cela, la Société FRALIB usera de procédés inacceptables et scandaleux consistant à vouloir à tout prix recevoir les salariés dans le cadre « d’entretiens individuels » pour, selon elle, mieux cerner les choix de chacun, alors même que comme indiqué plus haut les salariés s’étaient clairement positionnés en demandant leur réintégration.

La Direction de FRALIB ira même jusqu’à menacer certains salariés de procéder à des retenues sur leur salaire s’ils ne se présentaient pas à ces « entretiens individuels ».

Dans la réalité, il s’est avéré que la Société FRALIB privilégiait ces « entretiens individuels » pour « encourager » le départ d’un maximum de salariés à travers des transactions irrégulières.

C’est ce que n’avait pas manqué de lui indiquer la Direction du Travail à travers un courrier du 1er décembre 2011.

Fralib ira même pour certains salariés jusqu’à les menacer de mettre fin aux formations dans lesquelles ils s’étaient engagés s’ils maintenaient leur volonté de réintégration.

L’objectif de la Société FRALIB et du Groupe UNILEVER, à travers ces pratiques irrégulières et illégales, est bien évidemment de tenter d’affaiblir la mobilisation des salariés, et de fait de tenter de créer les conditions pour ne pas redémarrer l’activité.

Ces pratiques visent à détourner le sens et la portée de l’Arrêt rendu par la Cour d’Appel d’AIX EN PROVENCE, et constituent un véritable détournement de la loi.

En effet, nous ne sommes pas dupes !

FRALIB et le Groupe UNILEVER voudraient demain présenter un PSE pour un effectif qu’ils voudraient le plus réduit possible pour s’exposer le moins possible à la critique qui leur a été faite à travers la décision de Justice et portant sur l’insuffisance du PSE.

FRALIB et le Groupe UNILEVER ont également prétendu et mis en avant un argument absolument fallacieux dès le 18 novembre 2011, soit le lendemain de la décision de la Cour d’Appel d’Aix en Provence selon lequel les conditions n’étaient pas réunies sur le plan de la sécurité pour une reprise de l’activité ; cela alors même que le dernier passage de la Direction de FRALIB sur le site datait du 7 novembre 2011.

Cet argument invoqué par la Société FRALIB est d’autant plus fallacieux qu’à travers une lettre collective du 22 novembre 2011, les salariés et leurs représentants avaient indiqué très clairement qu’il n’y avait absolument aucune entrave à l’accès et à la libre circulation au sein de l’usine.

Et pour preuve, c’est que l’entreprise ETIC, chargée du contrôle des accès et de la sécurité par la Société FRALIB, a continué à assumer pleinement ses fonctions jusqu’à ce jour.

Les représentants du bureau VERITAS, chargés récemment d’une mission d’audit ont de la même façon pu la réaliser dans des conditions tout à fait normales.

Le Directeur du site lui-même accompagnait les Experts du bureau VERITAS à l’occasion de leur premier passage.

FRALIB se cache également derrière le prétexte fallacieux selon lequel les décisions de Justice rendues seraient bafouées, alors même qu’elle sait parfaitement que les salariés et leurs représentants les ont scrupuleusement respectées et qu’ils l’ont rappelé à travers leurs différents communiqués.

Dans la même logique, la Société FRALIB a entamé un audit visant selon elle à examiner « Un audit des travaux de maintenance et de nettoyage préalables à tout redémarrage »

Comme nous nous y attendions, et sans surprise, FRALIB annonce que les premières conclusions de cet audit démontrent que « des manquements graves en terme de suivi des règles élémentaires de sécurité (accès au site non contrôlé, dysfonctionnement général des alarmes anti-incendie, clé d’accès au bâtiment introuvables, un mauvais état général du site et la disparition de matériel »

Ces nouveaux arguments s’inscrivent dans toutes les autres tentatives pour s’opposer au redémarrage de l’usine.

Il faut rappeler que cet audit a été réalisé sans la participation, ni l’information, ni la consultation des membres du CHSCT, alors qu’ils sont principalement concernés par l’objet même de cet audit.

La Société FRALIB et le Groupe UNILEVER ont peut être oublié que l’une des autres conséquences de l’Arrêt rendu par la Cour d’Appel d’AIX EN PROVENCE était également que les institutions représentatives du personnel, qui n’avaient jamais disparu, doivent retrouver pleinement leur place au sein de l’entreprise.

La Société FRALIB et le Groupe UNILEVER se rappelleront bien évidemment de l’existence de ces institutions représentatives quand cela répondra à leurs intérêts, c'est-à-dire au moment où ils décideront peut être de reprendre la procédure d’information et de consultation sur le PSE.

FRALIB ne le dit pas encore aujourd’hui très clairement, mais le soutiendra certainement bientôt car personne n’est dupe, qu’elle ne peut redémarrer l’activité par manque d’agents de maîtrise.

Il faut rappeler que c’est elle-même qui a « encouragé » et « incité » financièrement leur départ, alors même que des procédures judicaires étaient encore en cours sur la validité du PSE et qu’aucune décision définitive de Justice n’était encore intervenue.

Les salariés et leurs représentants sauront le moment voulu s’opposer à cet argument inacceptable.

Toutes ces manoeuvres grossières n’altèreront d’aucune manière la détermination des salariés et de leurs représentants pour imposer le respect de la loi, exiger la reprise de l’activité sur le site, la préservation de leurs emplois et de l’outil industriel.

La Société FRALIB et le Groupe UNILEVER, enfermés dans leur seule logique de rentabilité de fermeture et de casse de l’emploi, seraient mieux inspirées de respecter la Loi, les décisions de Justice rendues, et d’agir pour le maintien et le développement de l’emploi et de l’activité de production de thé et

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ETUDE ECONOMIQUE, POUR UNE SOLUTION ALTERNATIVE,
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Synthèse du Rapport d'étape.

 

La décision de fermer notre site est un scandale.

 

Le site est rentable, les conditions existent pour poursuivre une activité, et maintenir nos emplois.

 


 

 

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