La rencontre avec Monsieur Arnaud MONTEBOURG, Ministre du Redressement Productif a permis de dégager trois axes importants de travail, issus de la première phase du processus de table ronde permettant de faire émerger des perspectives concrètes afin de pérenniser l’avenir industriel du site de Gémenos, et d’assurer la poursuite de la production de thés et d’infusions.
Dans ce cadre, le projet alternatif porté par les salariés de FRALIB a reçu un accueil positif et de nombreux points forts ont été relevés.
Les travaux de la table ronde doivent se poursuivre pour finaliser la solution alternative au plan de liquidation de notre usine préconisé par UNILEVER.
1) Dans les tous prochains jours, une décision sera avancée s’agissant des bâtiments, des terrains et de l’outil industriel, nous permettant de sécuriser l’activité industrielle à Gémenos. Celle-ci va se construire autour de la notion d’ « appropriation publique des moyens de production ».
Dans le droit fil de la préemption décidée par la Communauté Urbaine de Marseille, il est proposé d’approfondir cette démarche et de faire de l’ensemble du site de Gémenos, une propriété publique, à titre provisoire, permettant la construction d’une solution industrielle viable, autour, avant tout, de la perspective de production de thés et infusions.
2) Plusieurs projets ont été évoqués permettant de maintenir l’activité industrielle et les emplois, tournant essentiellement autour de notre solution alternative.
Certains sont déjà élaborés ; d’autres méritent une attention particulière et un approfondissement, et d’autres enfin sont en début d’élaboration.
Ces projets font apparaitre des potentiels de construction d’une solution pérenne dont la base solide est le projet porté par les salariés et mettent également en évidence nombre de convergences et de complémentarités.
3) Des discussions et contacts doivent être organisés avec le groupe UNILEVER ; la proposition a été faite de les réaliser sous l’égide des pouvoirs publics et notamment ceux concernés par l’emploi, afin d’engager des réelles négociations créant les conditions visant à ce que le groupe UNILEVER assume toutes ses responsabilités économiques et sociales.
C’est à partir de ces trois axes, qui forment un ensemble indissociable et solidaire que doivent s’organiser les discussions sous l’égide des pouvoirs publics et du Ministère du Redressement Productif.
Contrairement aux affirmations d’UNILEVER, qui tente de manipuler et diviser ceux qui veulent construire une solution pérenne de production de thés et d’infusions à Gémenos, le processus de table ronde se poursuit.
Prétextant de « répondre au souci d’apporter à chacun une information aussi complète que possible, tout au long de la procédure de consultation avec les partenaires sociaux », le groupe UNILEVER fait très fort dans la désinformation sur le site internet de FRALIB.
On y trouve en effet une rubrique « questions fréquentes » dont on ne sait par qui elles sont posées et auxquelles FRALIB fournit en guise de réponse des affirmations péremptoires qui ne visent qu’à tenter de justifier économiquement l’injustifiable décision de fermeture de notre site.
Le groupe UNILEVER doit assumer ses responsabilités et répondre aux revendications portées par les salariés, et notamment la cession de la marque Eléphant, l’attribution de volumes de production en sous-traitance à la SCOP les premières années, ainsi que le financement du fond de roulement.
Le groupe UNILEVER devra également réparer le préjudice moral causé aux salariés de FRALIB, suite à la décision injustifiée de fermeture du site de Gémenos.
Les syndicats CGT et CFE/CGC prendront dans les prochains jours des initiatives pour rencontrer les différents acteurs, et notamment les représentants des collectivités territoriales, en premier lieu ceux de la CUM, acquéreur de l’ensemble du site, le Commissaire au Redressement Productif, le Médiateur désigné par le Ministre, les partenaires potentiels ou déclarés à la solution alternative, afin d’examiner avec eux ces différents axes de travail.
Une nouvelle table ronde associant les salariés, les pouvoirs publics, les collectivités territoriales, les partenaires et le groupe UNILEVER devra se tenir pour finaliser la solution alternative consacrant le redémarrage de la fabrication de thés et d’infusions à Gémenos.
ENCORE ET TOUJOURS :
CONTINUONS
LE BOYCOTT DE LIPTON
NOUS NE LAISSERONS PAS PARTIR LE THE DE L’ELEPHANT DE PROVENCE
Le thé de l’Eléphant est né il y a 120 ans à MARSEILLE,
L’Eléphant est Français en Provence il doit rester.