Vendredi 22 oct, à eu lieu l’audience devant le TGI de Marseille ou Fralib a une nouvelle fois, assigné 26 salariés en lutte.
Nous avons demandé que la Société FRALIB soit déboutée de l’ensemble de ses demandes compte tenu du caractère particulièrement abusif de la présente procédure.
En effet, alors que FRALIB avait déjà fait citer certains salariés devant le Tribunal, et qu’une ordonnance de référé a été rendue le 28 septembre 2011, il est surprenant qu’il revienne devant le Tribunal, formulant exactement les mêmes demandes alors même qu’une décision a déjà été rendue.
Pourquoi ? Parce qu’ils sont en très grandes difficultés compte tenu que nous respectons scrupuleusement l’ordonnance rendue le 28 septembre (voir nos conclusions et les constats d’Huissier déposés ce matin au tribunal).
Ce qu’avance Fralib devant la justice est un tissu de mensonges et de contre vérités.
Ce que cherche la direction ce n’est pas de revenir dans l’usine puisqu’elle confirme bien devant les tribunaux qu’il n’y a plus d’activité et écrit, y compris sur son site de communication, que les machines ne l’intéresse plus ; son seul objectif est d’empêcher les salariés de rester unis et organisés autour de leurs représentants du personnel pour qu’une fois dispersés, elle puisse continuer tranquillement à appliquer son Plan de Sabordage de l’Emploi.
La direction peut toujours nous traîner de tribunaux en tribunaux, cela n’entamera en rien notre détermination à poursuivre unis et solidaires notre juste combat !
La décision est mise en délibéré au 24 octobre à partir de 14H00.
Ce soir nous nous sommes rendus à l’invitation de la préfecture de Région pour participer à une réunion dont l’objet est d’engager une réflexion sur les mesures susceptibles de faire l’objet de la convention de revitalisation que doivent signer l’état et Fralib.
Alors qu’à cette réunion était prévus les représentants de l’état, les collectivités locales et Etablissements Public concernés, Fralib et les représentants des salariés avec les organisations syndicales, le directeur de Fralib était accompagné des dirigeants d’Unilever.
Accompagné de nos experts nous avons pour notre part, une nouvelle fois présenté notre solution alternative légitime et crédible, permettant de maintenir notre activité industrielle, de développer une production nationale de thé pour le marché français, à partir de notre marque Eléphant en conservant l’outil industriel et nos emplois.
Nous avons souligné l’urgence que les Ministres de la République concernés organisent rapidement la table ronde nationale que nous demandons.
Le secrétaire Général du Préfet a d’ores et déjà acté qu’il prendra des mesures conservatoires en ce qui concerne l’outil industriel pour permettre la reprise de l’activité à Gémenos.
La convention devra aller au-delà de l’exemplarité légale, concernant le financement qui pour l’heure est prévu par Unilever a seulement 0,02% des profits réalisés en 2010, ce qui st très loin de correspondre à nos revendications.
Nous ne lâchons rien et nous continuons à lutter toujours avec la même détermination et la même volonté : contre la fermeture de l’usine, pour le maintien de l’emploi et la poursuite de l’activité.
Encore et toujours :
continuons le Boycott de LIPTON
NOUS NE LAISSERONS PAS PARTIR LE THE DE L’ELEPHANT DE PROVENCE
Le thé de l’Eléphant est né il y a 119 ans à MARSEILLE,
L’Eléphant est Français en Provence il va rester.
Les Fralib sur les 3 liens suivants :